Bitshares is both a decentralised excahge and a platform tailored to develop « Decentralised Autonomous Organisations Companies (« DAC »). In fact the exchange is the first DAC that has been developped.
– DECENTRALISED AUTONOMOUS COMPANIES
As you may guess from its name, a DAC is company with a decentalised functioning and managed by a software. This type of software is normally able to work without any human input and is autonomous.
This is also the case of the Decentalised Autonomous Organisation (« DAO ») developped by Ethereum. Despite its first setbacks, the DAO is revolutionnary in that allows human organisations to be managed in a decentralised manner and not only transactions as it is the case with the bitcoin. The DAO is actually a system of smart contracts which could work autonomously ifthey were programmed to do so, but in the case of the DAO some of these contracts are actioned by humans.
Bitshare is the first platform to function as a DAC through an elction process of Delegates and Witness who are in charge of implementing the system. Delegates mission is to make sure that the protocol is always up to date and improve it where it is possible. On the other hand, Witnesses validate all the transactions and add them to the blockchain. They are all on a list which is submitted on a pre-scheduled timeframe to the vote of Bitshares Shareholders, i.e any person thqt holds BTS. This consensus system is called Delegated Proof of Stake », because the power is delegated but each shareholder influence on the network is proportional to its stake. In other words, the more BTS you detail, the most weight your vote will have.
– A DECENTRALISED EXCHANGE
The exchange platform Bitshares (intially called Bitshares X) is the first DAC to see the light of the day. one of the main innovation is to propose an exchange that is fully decentralised. Most of the existing exchanges rely on a centralised management of the funds and coins that transit or remain on them. Even if most of these exchanges pretend to keep all their customers’s keeys in « Cold Storage », an important risk remain. In terms of security, Bitshares model is interesting because it delegates to each of its membres the responsability of the security of its own tokens. The concetration of all tokens in a centralised exchange allows attaquants to focus all their efforts on a single system, which is not case when they have to face as many systems as there are shareholders. In itself, decentralisation could well be the best defense against attaquant, even when the systems of each shareholders is poolry defended. It is also important to flag that due to this decentralised organisation, the identity of each shareholders is also protected.
Two additional features that worth mentionning, are first that Bitshares does impose restrictions on the amount of your transactions or on withdrawals. For instance, where most exchanges normaly apply a fee which is a percentage of the notional of your trade, Bistshares applies a fixed rate whatever the size of your trade.
– SMARTCOINS
On Bitshares, it is possible for anybody who has created its DAC, to issue the tockens of this company and sell them on the exchange. This is a very interesting way to organise a decentralised crowedfunding campagn or ICO.
It is also possible to buy and sell SmartCoins which are cryptocurrencies with a value that is correlated to the value of an underlying asset. For instance BitUSD is a smartcoin which value is linked to the value of the USD. In other words, the price of a BitUSD may fluctuate depending on the offer and demand as would do any other cryptocurrency, the only difference lies on the fact that price of BitUSD cannot go below one USD when the price of other cryptocurrencies could reach zero. We have taken USD as an exemple, but any asset could be chosen to serve as underlying.
INNOVATION
Bitshares has brought so many innovations that it is sometimes difficult to determine what is its the core product. Even if Bitshares has been criticized for its dispersion, it is important to say that, the decentralised exchange, its DAC structure and the DPOS consensus method are working and get improved every years.
BUSINESS MODEL
Most of the income of Bistshares comes from the fees that are applied on the exchange for each transactions. It also comes from the different products that are sold on the exchange such as the Smartcoins and shares of the DAC. All the tokens retained before the launch of the platform also need to be taken into account.
THE TEAM
Daniel Larimer – Founder
Charles Hoskinson – Co-Founder (he left to join Ethereum)
Stan Larimer – developer and writer of the Whitepaper.
Bitshares est à la fois une plateforme d’échange décentralisée et un support permettant le développement de « Decentralised Autonomous Companies » (« DAC »). Pour être précis, l’échange décentralisé est la première DAC à avoir été développée.
DECENTRALISED AUTONOMOUS COMPANIES
Comme son nom l’indique, une DAC est une compagnie dont le fonctionnement est décentralisé et géré par un programme résidant sur la blockchain. En théorie, ce type de programme ne nécessite pas d’intervention humaine et peut fonctionner de façon autonome. C’est notamment le cas pour la « Decentralised Autonomous Organisation » (« DAO ») imaginée et développée par Ethereum. Malgré ses déboires, la DAO est parfaitement révolutionnaire en ce qu’elle permet de gérer de manière décentralisée nom plus seulement des transactions, comme c’est la cas pour le Bitcoin, mais également des organisations humaines. Une DAO est en fait un système de Smart Contracts et pourrait à ce titre fonctionner sans intervention humaine, mais qui dans le cas de la DAO sont essentiellement actionnés par les membres du réseau.
Bitshares est la première plateforme à fonctionner comme une DAC selon un processus d’élection de Délégués et de Témoins en charge du fonctionnement du système. Les Délégués sont en charge de la mise à jour du protocole tandis que les Témoins assurent la validation des transactions et la constitution des blocks. Tous figurent sur une liste et sont sélectionnés par le vote des détenteurs de jetons du réseau selon un méchanisme de consensus basé sur la pondération des voies (plus vous avez de jetons, plus votre vote est important) mieux connu sous le nom de « Delegated Proof of Stake ».
UN ECHANGE DECENTRALISE
La plateforme d’échange Bitshares (initiallement appelée Bitshares X) estdonc la première DAC à avoir été créée. Une des principales innovations est de proposer un échange qui soit entièrement décentralisé. La plupart des échanges de cryptomonnaies reposent actuellement sur une gestion centralisée, mais aussi sur une conservation centralisée des clés privées de chacun des membres. Bien que tous ces échanges affirment détenir ces clés en « cold storage » il n’en demeure pas moins un risque important.
En termes de sécurité, le modèle de Bitshares est intéressant parce qu’il délègue à chacun de ses membres le soin d’assurer la sécurité de ses propres actifs. En effet la concentration des jetons sur un échange permet aux attaquants de focaliser leurs efforts sur un seul système, ce qui n’est évidemment pas le cas lorsque les jetons sont gardés par autant de système différents qu’il y a de membres. Ainsi le simple fait de décentraliser la conservation des actifs devrait en lui-même suffire à décourager la plupart des attaquants.
Il faut rappeler que grâce à cette organisation décentralisée, votre identité n’est pas non plus mise en danger. Bitshares se démarque également des autres échanges en ce qu’il n’impose aucune restriction aux échanges que vous pouvez effectuer, aux montants que vous souhaitez retirer et au type d’actif que vous pouvez traiter. Par exemple, la plupart des échanges actuels appliques des frais qui sont proportionnels au montant de votre transaction, donc plus le montant est élevé, plus les frais sont importants, alors que sur Bitshares les frais sont fixes quel que soit le montant que vous échangez.
Dernier point qui mérite d’être relevé, Bitshares permet de réaliser des paiements récurrents ce qui peut s’avérer particulièrement utile lorsque Bitshares est utilisé pour gérer les comptes courants d’une entreprise.
SMARTCOINS
Sur Bitshares, il est possible pour toute personne ayant créé une DAC, d’émettre les jetons de cette compagnie et de les offrir sur l’échange, permettant ainsi de réaliser un financement participatif décentralisé, mieux connu dans le monde des cryptomonnaies sous le nom d’ICO.Bitshares offre également la possibilité d’échanger des instruments dérivés appelés Smartcoins.
Ces produits dérivés ne sont que des cryptomonnaies dont la valeur est corrélée à celle d’un actif sous-jacent qui peut être de n’importe quel type. Ces cryptomonnaies fonctionnent comme n’importe quelles cryptomonnaies, leur valeur est donc déterminée selon l’offre et la demande, à la différence près qu’elle ne peut descendre en dessous de celle de l’actif sur lequel elles reposent. Si nous prenons l’exemple de BitUSD, un Smart coin dont la valeur est liée à celle du dollar, il est possible d’imaginer que le prix d’un BitUSD évolue à la hausse en fonction de l’offre et de la demande comme le font les autres cryptomonnaies. La seule différence avec les autres cryptomonnaies est que la valeur d’un BitUSD ne pourra jamais descendre en dessous de celle d’un dollar.
Nous avons pris le dollar comme exemple, mais n’importe quel actif pourrait être choisit pour servir base aux Smartcoins.
INNOVATIONS APPORTEES PAR LE PROJET
Les innovations apportées par Bitshares sont multiples à tel point qu’on a parfois du mal à déterminer laquelle de ses innovations est le cœur de métier de Bitshares. Si certain voient ça d’un mauvais oeuil, force est de constater que toutes les avancées techniques développées par la plateforme fonctionnent et continuent à se perfectionner. C’est d’ailleurs en capitalisant sur cette expérience, que Dan Larimer a quitté Bitshares pour fonder EOS.
BUSINESS MODEL
Les revenus de Bitshares sont issus des frais imposés aux utilisateurs de l’échange ainsi que les produits proposés par la DAC, tels que les actifs corrélés au marché ou les titres émis par les usagers. A cela s’ajoute les jetons retenus lors du lancement de la plateforme.
L’EQUIPE
Daniel Larimer – Fondateur
Charles Hoskinson – Co-Fondateur (il a quitté l’équipe pour retrouver Ethereum)
Stan Larimer – développeur et rédacteur du Whitepaper.
The Ethereum blockchain is both open source and public. « Public » means that anyone can store smart contracts on the blockchain and interact with them without any selection or conditions. « Open source » means that everyone can replicate the source code and create it own blockchain by « forking » the exisiting one.
As of today, Ethereum is the most advanced and used Dapp (applicatications based on the Decentralised Ledger Technology) platform. It uses Proof of Work (as bitcoin do) as consensus technology but will switch to Proof of Stake (« Casper ») in the next version. The current version (« Homstead ») is not the final one and we will discuss in a separate article the improvements to come.
Ethereum’s blockchain works in a different manner than Bitcoin’ blockchain. It not only stores transactions, but also programs (Smart Contracts) and monitor the state of these programs that changes every times a user or another contract interacts with it. In other words, users interact with the blockchain through (1) accounts that send transactions (2) to action contracts that are stored on the blockchain.
The accounts : there are two types of accounts in the Ethereum network : Externally Owned Accounts (EOA) and Contract Accounts. To make things simple, Contract Accounts are the accounts in the blockchain where the code of the Smart Contracts are stored. User cannot directly access them. The only way for a user to action the code of the Smart Contract is through a transaction sent from it Externally Owned Account. This EOA is like a bitcoin account that you can use with a set of private and public keys to send transaction, the only difference is that you use it to send Ether and to action Smart Contracts.
It is important to note that Smart Contract with each other on the blockchain but i twill not be through transactions but through Messages.
Smart Contracts : as we mentioned above, Smart Contracts are programs written in Solidity, an object oriented programming language inspired from Javascript. Basically speaking, when you create a Smart Contracts and deploy it on the blockchain you buy some storage space on the blockchain with Ether in order to store the code and any additonal datas of the Smart Contract. This Smart Contract can be programed to interact with other Smart Contracts autonomously (by sending message), can interact with real life events trough Oracle or only wait to be activated by users through transactions sent from EOA.
One of the main element of the Etherem environnement is the Ethereum Virtual Machine. It function is to transform (« compile ») the human readable code (« Solidity ») into a machine readable code (« Bytecode ») which is store on the blockchain. The EVM is actionned by all the computer connected to the network. So everytime a Smart Contract is added to the blockchain or a transaction is sent to action one, all the computers of the network will execute the request ensuring the utmost security to the network.
Hope this introduction gave you a better idea of Ethereum functionning. If you want to go deeper in the details you can read our article on the programming language « Solidity » and on the consensus mechanisms « Proof of Work » and « Proof of Stake ».
Créé en 2014 par par le génie visionnnaire Vitalik Buterin, Ethereum est une des premières plateformes à avoir permis la programmation et l’exécution de Smart Contracts. La blockchain Ethereum n’abrite plus simplement des transactions comme c’est le cas pour le bitcoin, mais également des programmes (les Smart Contracts) executés par l’Ethereum Virtual Machine (« EVM »). A ce titre la blockchain Ethereum (à travers son language de programmation et grâce à l’EVM) est dite « turing-complet » puisqu’elle est en mesure d’exécuter les commandes complexes ou non comprises dans ces Smart Contracts.
La véritable révolution que propose Ethereum réside dans l’environnement de développement d’applications décentralisées (DAPPS), qu’il met à la disposition des entrepreneurs. De manière simplistes, les applications reposent traditionnellement sur plusieurs serveurs pour abriter le code source et les bases de données. Ethereum se propose de réunir toutes ces fonctions dans un même et unique endroit, la blockchain. Les Smart Contract peuvent notamment correspondre au code source qui va permettre à une application de fonctionner. Pour l’utilisateur final rien ne change en apparence, seul l’envers du décors et profondément simplifié et sécurisé.
Il est important de rappeler qu’Ethereum est toujours en Beta ce qui explique que des failles de sécurité sont survenues (voir l’attaque de la DAO) et sont encore possible, mais la révolution est en marche qu’on le veuille ou non.
Ethereum est souvent comparé à un ordinateur mondial parce que chaque membre du réseau fait partie intégrante de l’Ethereum Virtual Machine et qu’à l’heure actuelle les Smart Contracts sont exécutés par l’ensmble des membres. Autrement dit, tous les ordinateurs connectés au réseau sont mis à contribution pour exécuter le code d’un Smart Contract ou activer une transaction. Cette façon de procéder à parfois été décrit comme un gachis de capacité de calcul, mais assure en fait la sécurité du système. A noter que cette façon de procéder pourrait évoluer dans les prochaines mises à jour du protocole.
La blockchain Ethereum est à la fois open source et ouverte. « Open Source » signifie que n’importe qui peut en dupliquer le code source (réaliser un « fork » de la blockchain) pour développer son projet sur une blockchain privée. « Publique » signifie que n’importe qui peut devenir membre de la blockchain principale et y ajouter ses Smart Contracts. Ethereum est à ce jour la plateforme la plus utilisée par les développeurs pour créer des applications reposant sur des Technologies de Registres Décentralisés.
Il est important de noter que dans la version actuelle d’Ethereum (« Homstead ») n’est pas la version finale.
UNE BLOCKCHAIN AVANCEE
Ethereum propose une blockchain qui fonctionne différement de celle du Bitcoin. La blockchain Ethereum contient en effet une liste de transactions (comme Bitcoin) mais également un “état” du registre de ces transactions. D’autre part, Ethereum n’utilise pas le même système d’UTXO que celui utilisé par le protocol Bitcoin.
Ethereum enregistre et met à jour l’“état” du registre qui est nécessaire pour gérer les deux types de comptes qui peuvent interagir avec la blockchain. Ethereum ne détermine pas si une transaction est valide, mais plutot si celui qui l’envoie a suffisament de fonds pour le faire. Les utilisateurs interagissent avec la blockchain Ethereum par l’intermédaire de comptes (a) qui emmettent des transactions (b) pour actionner des contrats (c) localisés sur la blockchain.
a) Compte Exterieur (EOA – Eternally Owned Accounts) et Compte du Contrat (Contract Accounts)
Il est important de bien différencier ces deux types comptes pour comprendre la façon dont fonctionne Ethereum.
Le compte extérieur peut être comparé à un portefeuille bitcoin. C’est en effet ce compte qui permet aux utilisateurs d’interagir avec la blockchain depuis l’extérieur. Dans le cas du bitcoin, les Transactions sont réalisées, validées et envoyées à partir d’un portefeuille exterieur grâce aux clées privées et publiques. Il en va de même avec le Compte Extérieur Ethereum. Ce dernier dispose d’une balance d’Ether et permet d’envoyer des transactions grâce à un jeu de clés privées et publiques en vue d’actionner un Smart Contract qui réside sur la blockchain dans un Compte du Contrat. C’est donc à partir de ce compte que sont envoyées les instructions humaines aux Smart Contracts.
Le Compte du Contract de son côté n’est pas directement accessible par les utilisateurs et n’est donc pas actionné au moyen de clées privées et publiques. A la différence du Compte Extérieur, le Compte du Contrat est associé à un code (le code du Smart Contract) qui est actionné par les transactions envoyées depuis les Comptes Extérieurs. Dès que le Compte du Contrat reçoit une Transaction son code est exécuté par l’Ethereum Virtual Machine (c’est à dire par l’ensemble des membres du réseau) selon les termes contenus dans la Transactions. Le nouvel état du Compte du Contrat est ensuite enregistré sur la blockchain. Il faut voir ce type de compte comme autonome, c’est à dire ayant son espace mémoire dans la blockchain dédié (pour stocker le Smart Contract) et sa balance d’Ether.
Transactions et Messages (ou « Calls »)
Une Transaction est un message électronique contenant un ensemble de données transferées au moyen des clées publiques et privées et qui contient le message nécessaire pour activer le contrat auquelle elle est destinée.
L’envoie d’une Transaction a pour conséquence de modifier l’état du smart contract et donc de la blockchain de manière irréversible. C’est en cela qu’une Transaction se différencie d’un Message. En effet, un message est comme une transaction à l’exception qu’il est transmis d’un contrat à autre et qu’il n’engendre pas nécessairement un changement de l’état de la blockchain.
Une transaction peut être très simple tel qu’envoyer des Ethers d’un compte à un autre, ou beaucoup plus compliqué tel qu’ajouter des nouveaux contrats au réseau ou en actionnant des fonctions de contrats existant. Ces opérations requiert touours une participation financière des utilisateurs sous forme de Gas (voir ci-dessous).
Les messages ont eux la particularité de simplement lire le code existant et de retourner un résultat. Un message ne nécessite donc pas de participation financière de la part des utilisateurs. Pour résumer, vous utilisez une transaction pour écrire sur la blockchain et un message pour lire sur la blockchain.
Une autre différence importante réside dans le fait qu’un message ne nécessite pas de signature cryptographique pour être transféré d’un contrat à un autre. A l’inverse d’une transaction qui est initiée par un compte extérieur (c.a.d par un individu physique) et pour cette raison nécessite une confirmation cryptographique, l’origine d’un message peut être considéré comme étant « interne » en ce qu’il peut être initié automatiquement (c.a.d. à partir du code du smart contract) par un smart contract et de ce point de vue ne nécessite pas de signture supplémentaire.
Les contracts
Par « contrat » il faut comprendre les Smart Contracts auquel nous faisons référence dans cet article.
Un smart contract est un ensemble de code rédigé dans le language « Solidity ».
Le code du smart contrat est ensuite compilé par l’EVM, qui le transforme en EVM bytecode, puis stocké sur une adresse particulière de la blockchain (celle du smart contrat). Compiler le code du smart contract signifie que l’EVM transforme un code lisible par les humains (Solidity) en code lisible par la machine (Bytcode).
On peut également le définir comme un ensemble de règles économiques qui sont enregistrées sur une blockchain et partagées/validées collectivement par les membres d’un même reseau.
Constitution blocks
La composition des blocks est pour le moment similaire a celle de Bitcoin. Mais contrairement au bitcoin qui est dit “Stateless”, l’état de la blockchain Ethereum est enregistré à chaque transaction. En d’autres termes, chaque blocks de la blockchain presente une unitie de temps et la blockchain un histoirique de tous les états des contrats presents sur celle-ci.
D’autre part, il n’y a pas de limite a la taille des blocks (contrairement au bitcoin qui a mis une limite de 1MB par blocks). La taille des blocks est en fait controlée et limitée par le fait que chaque utilisateur paye l’espace de stockage ainsi que les capacité de calcul de l’EVM qu’il utilise. Enfin, comme nous l’avons déjà évoqué dans la section relative aux méchanismes de consensus, Ethereum ajoute un block à la blockchain toutes les 12/14 secondes contre toutes les 10 minutes pour le bitcoin.
LA MACHINE VIRTUELLE ETHEREUM:
La Machine Virtuelle Ethereum (« Ethereum Virtual Machine » ou EVM ») est composée de l’ensemble des ordinateurs du réseau. Ethereum est parfois appelé « le premier ordinateur mondial » parce que l’EVM est un ordinateur partagé entre tous ses membres sans pouvoir en identifier le propriétaire.
Comme n’importe quel ordinateur, L’EVM est une « state machine ». C’est-à-dire de manière schematique, qu’un ordinateur vérifie en permanence si une instruction lui a été soumise en faisant fonctionner une « state fonction ». Chaque fois qu’une requette lui est soumise, l’ordinateur détecte ce changement d’état et l’actionne. Une fois l’action complétée et la mémoire mise à jour le cas échéant, l’ordinateur enregistre un nouvel état qui sera celui à prendre en compte pour les prochaines vérifications.
De la même manière l’EVM vérifie constament si de nouvelles transactions ont été envoyées. Si c’est le cas elle lit et actionne le code correspondant. Tous les langages utilisés pour programmer des smart contracts doivent en effet être compilés afin d’etre transformés en bytcode. Les bytcodes sont en fait des listes d’instructions qui sont lues et exécutés par l’EVM.
Ce système permet d’exécuter des codes complexes sur la blockchain. Les opérations ne sont pas pré-définies comme pour bitcoin, chacun est en mesure de créer ses opérations aussi complexes soient elles.
Comme nous l’avons déjà évoqué, tous les noeuds du reseau font fonctionner l’EVM simultanement pour obtenir un consensus sur la blockchain. Autrement dit, chaque fois qu’un contrat est actionné par un message ou une transaction, les calculs sont effectués sur tous les noeuds du réseau en même temps, ce qui rend les erreurs et la censure presque impossible. Evidement avec un tel système, Ethereum fait prévaloir la sécurité et la recherche de consensus sur l’économie de capacité de calcul et de mémoire.
Or ces capacités de calcul ainsi que l’espaces de mémoire ont un coût et il était indispensable d’imaginer des moyens d’en limiter les abus. C’est la raison pour laquelle les concepteurs d’Ethereum ont imaginé un moyen de faire participer financièrement les nœuds du réseau en calculant un prix payable en Ether proportionnel aux moyens requis par le Smart Contract pour être exécuté. Donc plus une application requiert d’importantes capacités de calcul et d’espace de stockage sur la blockchain, plus sont coût sera élevé.
Une conséquence directe de ce prix est que la plupart des Dapps vont limiter l’utilisation de la blockchain et ses systèmes de consensus pour leurs operations essentielles et procéder aux autres operations “off blockchain”.
J’espère que cette introduction vous a permis de mieux comprendre le fonctionnement d’Ethereum. Ces liens vous permettront d’en savoir plus sur le langage de programmation « Solidity » et sur le méchanisme de consensus « Proof of Work » et « Casper ».
Vous pouvez également vous reporter sur les liens suivants:
Total number of Tokens: 100 billions spread among Ripple’s founders (20%), Ripple Lab (25%) and the users of the network (55%). Note that in May 2017, Ripple’s management has announced that they would pledge 14 billions of their XRP for 10 years to answer the fear of investors that founders could fleed the market with their new coins anytime making the price fall.
Où acheter XLM : Poloniex, Bittrex, Kraken, Stellar Decentralised exchange.
PITCH
Ripple is a protocol which purpose is to facilitate financial transactions. As SMTP (Simple Mail Transfer Protocol) that designed the rules which need to be followed by computers in order to tranfer e-mails, RTXP (Ripple Transaction Protocole) defines a list of rules allowing users to make transactions on the internet instantly and for free, with any currencies, cryptocurrencies or any other means.
Ripple’s goal is to link all the existing payment networks which are currently independant and require heavy backoffice to connect them. Ripple’s network is actually around 75 banks all around the world.
INNOVATION
How does Ripple work:
RIPPLE CONNECT
Ripple Connect is the element of the protocol that manage the communication among the different parts. It is the first step of the transfer. In the below example, if Alpha Corp want to transfer funds to Beta Corp, it will start to send a reques to its bank which will use its aollocated Ripple Connect to obtain the necessary information to proceed to the transfer. Its Ripple Connect will indeed connect with the Ripple connect of the destination bank to obtain a quotation for the transfer, with a « market maker » or « liquidity provider » which will provide the exchange rate.
Alpha Corp will be in a position to determine if the conditions of the transfer are acceptable before proceeding to the transfer. If this is the case, Beta Corp will be able to proceed with the background checks required by national regulations. Once both banks are ready to transfer funds, the bank of Alpha Corp will organise the transfer with ILP Validator.
ILP VALIDATORS
ILP (« Inter-Ledger Protocol ») Validator role is to coordinate the ledger of the different banks, in order to update them at the same time instead of separately as it is currently the case.
The two banks will put the amount to be transferred (i.e the funds to be transfered from the bank of Corp Alpha to the bank of Corp Beta and the funds that the Bank of Corp Beta will transfer to Corp Beta) on a separate account, so that the ILP Validator will be able to make the transfer at the same time, avoiding any transfer risk or delay.
LE CONSENSUS
Once the transaction is validated, it is sent to certain members of the network for confirmation : the Tracking Nodes and the Validation Nodes. The role of the first is to transmit the transactions through the network and provide information on the state of the blockchain, while the second effectively participate to the consensus, i.e they validate the transactions, gather them in a block and cpollecgtively validate the blocks.
As you can see from the below graph, transactions can have three differents status : candiate, approved or rejected. A candidate transaction correctly constituted and approved, is added to the block of transactions currently being validated.
The completion of the consensus is then realised following the rules of the Byzantine Fault Tolerance that we describe in this article. Basically, each Validating Nodes calculates its own version of the new block and transmit the hash to the network so the other members can verify it quicky. The new block will then be added to the blockchain if a super-majority of the Validating Nodes have received the same hash.
The use of XRP : the purpose of XRP cryptocurrency is both to ensure the security of the network and serve as a bridge between other currencies. Before you create a transaction on the network, you will need to have a minimum reserve of XRP on your account (50 XRP). For each transactions, 0.00001 XRP is destroyed which is equivalent to say the using ripple is free. This fee is still used to discourage attacks that would create an important amount of fake accounts (« Ledger spams ») or transactions (« Transaction Spams ») in order to saturate the network. With XRP such attack would be too expensive.
XRP is also used as an intermediary between two currencies if the parties cannot find a member of the network (“Gateway”) able to act as a Market-maker. For instance, if Alice wants to use Euros and Bob dollars but no one on the network is available or willing to make the converstion in a sens or the other, it is stil possible to convert both Euros and Dollars into XRP to complete the transaction and then convert back into their currency.
It is important to note that Ripple network can still be used without using XRP and exchanges can be done in every currencies.
BUSINESS MODEL
Ripple generates revenues in two different ways. First through the XRP tokens that retains and that it sells to banks and user in order to convert currencies on the network. Second by selling and mainting the Inter-Leder Protocol to the members of the network.
THE TEAM
The fast growing team is spread on five different sites: San Francisco, New York, London, Luxembourg and Sydney
To know more https://ripple.com/company/
COMPETITORS
Ripple’s goal is to replace the technologie that is currently used by company like SWIFT. At the moment, we cannot see any company developping a technology and a network as advanced as the one created by Ripple.
Some exchanges like Coinbase and BitPay have created a solution to manage payments in bitcoins between business and consumers, but the technology they are developping is based on the Bitcoin protocol and is not as advanced than the Inter-Ledger Protocol developped by Ripple. The Bitcoin Protocol is particularly difficult to scale despite several promising projects like the Lightning Network.
We do not beleive either that Stella is a competitor to Ripple even if they are based on very similar technology. The reason is that their strategy is very different. Ripple’s goal is to connect banks and facilitate financial transfers where Stellar is a non for profit organisation which proposed the use of its technology for free.
Nombre total de jetons: 100 milliards qui sont repartis entre les fondateurs de Ripple (20%), le Ripple Lab (25%) et les autres participants du réseau (55%). Il est important de noter qu’en mai 2017, le management de Ripple a décidé de mettre en gage 14 milliards de leurs XRP en vue de répondre aux critiques des investisseurs qui craignaient que ces jetons soient vendus subitement faisant ainsi plonger le prix.
Où acheter XLM : Poloniex, Bittrex, Kraken, Bitstamp, Bitfinex.
PITCH
Ripple est un protocole internet dont l’objet est de faciliter les transactions financières. Au même titre que SMTP (Simple Mail Transfer Protocol) a defini les règles suivient par les ordinateurs pour envoyer des e-mails, RTXP (Ripple Transaction Protocole) défini un ensemble de règles permettant d’effectuer des transactions sur internet instantanément et gratuitement, dans n’importe quelle monnaie, cryptomonnaie, matière (Or par exemple) ou tout autre untié de valeur.
Ripple a pour objectif de relier tous les réseaux de payment qui sont à l’heure actuelle encore indépendants en vue de les simplifier, de les rendre gratuit et plus rapide. Le réseau de Ripple est actuellement de 75 banques sur l’ensemble de la planète.
INNOVATION
Comment Ripple fonctionne:
XCURRENT
XCurrent est l’élément du protocole qui gère la communication entre les différentes parties. C’est la première étape du transfert. Si Alpha Corp souhaite transférer des fonds a Beta Corp, elle va commencer par envoyer une requête a sa banque qui va utiliser le XCurrent qui lui est attribue pour obtenir les informations nécessaires. Ce dernier va en effet entrer en contact avec le XCurrent de la banque destinataire pour obtenir une cotation pour le transfert, et avec un « market makers » ou « Liquidity provider » qui lui fournira le taux de change le cas échéant.
Alpha Corp sera donc en mesure de déterminer si les conditions du transfert sont acceptables avant de procéder. Si c’est le cas, la banque de Beta Corp pourra procéder aux vérifications généralement requises par les règlementations nationales (KYC…). Une fois que les banques sont prêtes à transférer les fonds, la banque d’Alpha Corp organisera le transfert avec ILP Validator.
ILP VALIDATORS
ILP (« Inter-Ledger Protocol ») Validator a pour fonction de coordonner les registres des différentes banques, pour pouvoir organiser un transfert simultané au lieu d’avoir à le faire à la suite comme c’est la cas a l’heure actuelle.
Concrètement les deux banques mettent les fonds à transférer sur un compte bloqué (les fonds que la banque de Corp Alpha va transférer à la banque de Corp Beta et les fonds que la banque de Corp Beta va transférer à Corp Beta), pour que ILP Validator puisse procéder au transfert simultané, évitant ainsi tout risque de transfert ou de retard.
LE CONSENSUS
Une fois que la transaction est validée, elle est envoyée aux membres du réseau pour validation, cad aux membres de traçage (« Tracking nodes ») ou aux membres de validation («Validation nodes »). Le rôle des premiers est de transmettre les transactions à travers le réseau et fournir les informations sur l’état de la blockchain, tandis que les seconds participent effectivement au consensus, c’est-à-dire à la validation des transactions, à leur regroupement dans des blocks et à la validation collective des blocks. Comme vous pouvez le constater, les transactions peuvent avoir trois statuts différents : candidats, approved ou rejected. Une transaction candidate qui est constituée régulièrement et approuvée, est ajoutée au block de transaction en cours de validation.
La réalisation du consensus s’effectue ensuite selon les règles des procédés de « Byzantines Fault Tolreance ». Pour simplifier, chaque membre validant du réseau calcule une version du nouveau block et le transmet au réseau, sous forme de hachage pour que les autres membres puisse facilement vérifier si ils ont obtenu ou non le même résultat. Le nouveau block sera ensuite considéré comme valide et ajouté à la blockchain, si une super-majorité des membres validants a obtenu le même hachage.
L’utilisation de XRP: XRP (prononcez Ripple) est une cryptomonnaie dont le but est d’assurer la sécurité du réseau et servir de pont entre les autres monnaies. Le nombre des XRP est limité à 100 milliards qui sont repartis entre les fondateurs de Ripple (20%), le Ripple Lab (25%) et les autres participants du réseau (55%) en vue de le développer. A l’heure actuelle la valeur totale du réseau est estimée a 960 millions de US dollars pour une création de compte d’environ 170 par jour.
En effet pour réaliser une transaction sur le réseau Ripple, il faut d’abord avoir une réserve de XRP sur son compte (minimum 50 XRP soit 0.5$ au moment de l’écriture de cet article). A chaque transaction 0.00001 XRP est détruit (soit environ un cent millième de centime), ce qui revient à dire qu’utiliser le réseau Ripple est gratuit. Cette cryptomonnaie est en fait utilisée pour dissuader les attaques visant à créer un nombre important de comptes factices (“Ledger Spam”) ou un nombre important de transactions également factices (“Transactions spam”) en vue de saturer et donc neutraliser le réseau. L’introduction des XRP rendant en effet trop cher ce type d’attaque.
Les XRP sont également utilisés pour servir d’intermédiaire entre deux monnaies si des contreparties ne parviennent pas à trouver un membre du réseau (“Gateway”) susceptible d’agir comme “market-maker”. Par exemple, si Alice préfère utiliser des Euros et Bob des dollars mais qu’aucun membre du réseau n’est prêt à effectuer la conversion dans un sens ou dans un autre en vue de permettre à Bob et Alice de réaliser une transaction, il leur est toujours possible de convertir leur euros et dollars en XRP pour réaliser l’échange et ensuite les reconvertir dans la monnaie initiale.
Il est toutefois important de noter que le réseau Ripple peut être utilisé sans pour autant passer par la cryptocurrency XRP et les échanges peuvent très bien être réalisés dans n’importe quelle monnaie.
BUSINESS MODEL
Ripple génère des revenus de deux manières différentes. D’abord par l’émission de sa cryptomonnaie, les XRP, que les membres du réseau et les usages peuvent acquérir pour convertir des devises entres elles. Ensuite par la vente à ses membre et la maintenance de son Inter-Ledger Protocol.
L’EQUIPE
Elle est en plein croissance et se répartie sur cinq sites: San Francisco, New York, London, Luxembourg et Sydney.
Pour en savoir plus: https://ripple.com/company/
LA CONCURRENCE
L’objectif de Ripple est de remplacer des technologies comme celle proposée par SWIFT, mais ne dispose pas selon nous de concurrents sérieux développant une même technologie pour le moment. Certains échanges tel que Coinbase et BitPay organise également des payments entre professionnels et consommateurs mais la technologie qu’ils développent reposant sur le protocol Bitcoin est moins avancée.
Bien que reposant sur une technologie très proche, Stellar ne peut selon nous pas être considéré comme un concurrent direct de Ripple dans la mesure où ils ont une stratégie très différente : Ripple vise les transferts financiers entre institutionnels (banques, compagnies…) alors que Stellar est une organisation à but non lucratif proposant l’utilisation gratuite de son réseau.
Where to buy XLM : Poloniex, Bittrex, Kraken, Stellar Decentralised exchange.
PITCH
Stellar proposes a structure to develop payment systems based on decentralized ledger technology, which the same way as Ripple would. The founders, Jed McCaleb (also the founder of the sadly famous MtGox) and Joyce Lim, were also part of the creation of Ripple before leaving it to create Stellar. A disagreement on the strategic orientations of the Ripple project might be the reason of the break-off. When Ripple decided to serve only banks and major corporations, Stellar core idea is to provide all persons, and especially poor peoples, access to banking services and the possibility to transfer funds worldwide for free
Stellar allows anyone to develop applications from it API (“Horizon”) and interact with the network through the intermediary “Stellar Core”, which role is to validate transactions using the Stellar Consensus Protocol we are describing below. Once connected to the network, it is easy to exchange value all around the world for free and instantly.
The only obligation of each participant is to create an account through which he will be allocated a set of public and private keys.
INNOVATION : Stellar Consensus Protocol (“SCP”): the Federated Byzantine Agreement
Stellar Consensus Protocol has been created to solve the issue of the « Byzantine failure », by reaching a consensus without requesting the approval of all the members of the network.
The consensus works in four different steps, in the same way as a protocol like Paxos would. The nodes of the systems exchange a list of ballots to confirm and at the end agree on a value. But a ballot can only be validated if a minimum quorum is respected, i.e a certain number of nodes need to take part to the vote for the ballot to be valid. Each node chose a slice of the quorum in which it will include some nodes that it trusts. Each of these quorum slices will produce intersections with each other.
To reach an agreement, the Stellar Consensus Protocol relies on a property called “quorum intersections”. The idea behind this concept is that each node that is honest carries a network topology strong enough to reach a consensus.
BUSINESS MODEL :
Stellar is a non for profit organisation, so the use of the system and network is free and open source. Operational costs are covered by donations and the 5% of tokens retained by the founders.
THE TEAM : it is composed of 12 persons including :
Jed McCaleb : Co-founder of Stellar, he has strong background as cryptoentrepreneur since he has created the first exchange for bitcoins MtGox. He is also one of the founders of Ripple that he left for strategic reasons.
David Mazière : professor of informatic sciences at Stanford university, he has a PHD in electric engineering and informatic sciences. He is the main conceptor of the Stellar Consensus Protocol.
CONCURRENT COMPANIES :
ABRA and BITPESA are the two main concurrents that come to mind. Like Stellar, these two start-ups intend to offer poor peoples access to financial services and in particlar free international monetary transfers.
Even if Ripple’s purppose is to make international monetary transfers free, we do not see it as a current for Stellar since it only provides services for institutional clients.
Où acheter XLM : Poloniex, Bittrex, Kraken, Stellar Decentralised exchange.
PITCH
Stellar propose une structure de système de paiement basée sur un registre décentralisé qui fonctionne de la même manière que le système développé par Ripple. Les fondateurs de Stellar, Jed McCaleb (aussi créateur du fameux MtGox) et Joyce Kim, comptaient également parmi les fondateurs de Ripple avant de quitter le projet pour créer Stellar. L’idée fondatrice de Stellar est d’offir aux personnes qui n’ont pas accès aux services bancaires, essentiellement des habitants de pays en développement, des moyens de payements depuis les téléphones portables ainsi que des solutions de transfers internationaux immédiats et moyennant une fraction de centime.
Concrètement, Stellar permet de développer des applications à partir de son API (“Horizon”) et d’interagir avec l’ensemble du réseau par l’intermediaire de “Stellar Core” dont la fonction est de valider les transactions grâce au système de consensus que nous avons decrit plus haut. Une fois connecté au réseau, il est donc facile, immédiat et presque gratuit d’échanger n’importe quelle valeur d’un bout à l’autre de la planète.
Chaque participant a pour seul obligation de créer un compte pour lequel il se verra attribué un jeu de clées privées et publiques qui comme pour le bitcoin, seront à la fois son identifiant sur le réseau et sa signature pour réaliser des transactions. Il vous suffira ensuite de réaliser des transactions depuis votre compte.
Apres avoir passé deux ans à construire la plateforme, Jed McCaleb poursuit actuellement sont plan de route avec pour priorité l’Afrique et plus particulièrement le Nigeria.
INNOVATION : Stellar Consensus Protocol (“SCP”): the Federated Byzantine Agreement
SCP est élaboré pour faire face au problème du “défaut byzantin” (“Byzantine failure”), en aboutissant à un consensus sans pour autant avoir à recueillir le consentement de l’ensemble des membres du réseau. C’est une différence importante avec les autres systèmes résistant au défaut byzantine mais qui nécessitent le consentement des noeuds du réseau pour y parvenir.
Plus précisement, SCP procède en 4 phases de la même manière que des protocols comme Paxos. Les noeuds du réseau échangent une série de scrutins pour confirmer et finallement accepter une valeur. Pour cela, il détermine un quorum minimum, c’est à dire un nombre minimum de membres du réseau devant voter pour obtenir un accord. Chaque noeuds choisit une ou plusieurs parts de quorum (“quorum slice”) et inclu dans chaque parts des noeuds en qui il a confiance. Chacune de ces parts de quorum vont ensuite produire des intersections les une par rapport aux autres.
Pour aboutir à un accord, le protocol SCP repose en effet sur une propriété appellée “l’intersection des quorums”. L’idée derrière ce concept et que chaque noeud qui est honnête dispose d’une topologie de réseau suffisamment forte pour aboutir à un consensus. Pour cela on part du principe que si on enlève les noeuds qui sont malveillants ainsi que les noeuds qui en dépendent et que l’intersection du quorum est maintenue, alors la topologie du network est forte.
Stellar cryptocurrency
BUSINESS MODEL :
Stellar est une organisation à but non lucratif, l’utilisation de son système et réseau sont donc gratuits. Les frais opérationnels sont couverts par les 5% de XLM retenus et les donations.
L’EQUIPE : elle est composée de 12 personnes, dont
Jed McCaleb : Co-fondateur de Stellar, il dispose d’un solide background d’entrepreneur dans la cryptoéconomie puisqu’il a créé le premier échange de bitcoin, MtGox. Il est également à l’origine de Ripple qu’il a quitté en raison de divergences stratégiques et pour créer Stellar.
David Mazière : professeur de science informatique à l’université de Stanford, il est titulaire d’un doctorat en ingénierie électrique et sciences informatiques. C’est à lui que nous devons les avancées technologiques du protocol de consensus.
LA CONCURRENCE :
ABRA et BITPESA sont les deux concurrents qui viennent à l’esprit. Comme Stellar, ces deux start-up ont pour ambition d’offrir aux plus pauvre l’accès aux services financiers et proposent en particulier des transferts internationaux gratuits ou presque.
Bien que Ripple concerne également les transferts monétaires internationaux et que leurs protocols de consensus soient très proches, nous ne le voyons pas comme un concurrent direct de Stella dans la mesure ou Ripple est pour le moment réservé exclusivelent aux institutionnels.
Today there are many possibilities to buy bitcoins and altcoins. But each of these options is not adapted to everyone. This guide will allow you to choose among these option which one i the best for you.
First a little terminological clarification : when we talk about altcoin we are actually referring to all the cryptocurrencies other than bitcoin. There are around 700 altcoins at the moment and their number is growing fast. If you want to know more about altcoins, you ca have a look at this article. Also note that the term « cryptocurrency » generally covers bitcoins and altcoins.
You have basically three main ways to buy sell cryptocurrencies :
Through a broker
Trough a peer to peer platform
Through an exchange
Before we describe in detail each of these options, it is important that you ask yourself which type of « cryptoinvestor » you would like to be. Do you want to buy only bitcoins or are you also interested in altcoins ? Do you want to do day trading and speculate on the price or simply keep the cryptocurrencies as a long term investment ? As you will see, the three options described above are not adapted to any profile.
Disclaimer : although we act as affiliate on behalf of some of the companies described on this page (i.e we will receive a commission if you use their services after clicking on the links we provide on this page), the aim of this article is not to provide any investment advice but only to describe the different ways to buy and sell cryptocurrencies. You must bear in mind that these cryptocurrencies rely on a developping thechnology with all the risks involved and that their price is usually very volatile. It is essential that you only invest the money you can afford to lose.
TROUGH A BROKER
It is now possible to obtain bitcoins and Ether (to know more about this altcoin, you can go to our section dedicated to Ethereum) extremely rapidly and simply by buying the tokens directly to a broker. They are intermediaries who buy bitcoins/Ether and sell them on a commission like any gold seller would do.
This option will perfectly fit the project of those who want to retain their bitcoin/Ether on the long term while obtaining their cryptocurrencies quickly, securely and without too many formalities. Commissions of the brokers are indeed usually high (in comparison to the other options) and the choice of cryptocurrencies you can buy limited (only bitcoin and Ether).
The most famous brokers are CoinHouse et Coinmama. You will have to create an account provide a copy of you id and a proof of residency to obtain your coins quickly.
If you decide to use a different broker, you must check if they are legally settled as a company and collect as many reviews as possible.
TROUGH A PEER TO PEER PLATFORM
This method could be compared to the “eBay for bitcoins”. Bitcoins are exchanged directly among the members of the network without transiting through the account of the platform. As for the previous model, Peer to Peer platforms are more adapted to persons wishing to buy only bitcoins and retain them on the long run.
This type of platform is used for several different reasons.
The platform will only connect the users without manipulating the coins, so the fees collected are pretty low.
The identity of the users is not checked. This is the only way to buy bitcoins anonymously.
Almost every types of payment method are possible as long as it is agreed between the parties. Note that the fees applied by the seller vary a long depending on the method you are choosing.
The platform can provide additional services such as escrow and noting systems to limit as much as possible scams.
THROUGH AN EXCHANGE
To obtain bitcoin and altcoin through an exchange is the third and last method we would like to describe. It is very well adapted to the cryptoinvestors who are also interested in altcoins and inentend to buy and sell cryptocurrencies on a regular basis.
The exchanges will first have to complete identity checke before they can open an account on your behalf that you will have to credit in order to exchange cryptocurrencies. As we will see, each of the funds movements imply the payment of a fee, that’s the reason why it is essential to choose the most efficient option.
CAUTION : It is essential that you do not treat the account on the exchange as a second bank account. Retaining your funds and cryptocurrencies into the account provided by the exchange is the same as keeping them on an « hot wallet », i.e. you grant the exchange the control on your private keys. Would you provide your credit card details and secret password on a same e-commerce website ? Well this is excatly the same here. That’s why you need to transfer your cryptocurrencies into a « cold storage » wallet as often as possible.
To know more about the different bitcoin wallet, you can refer to this article : « Bitcoin wallet : the complete guide to securely store your cryptocurrencies. ». This is all the more important that exchanges have been hacked many times in the past and although security standards are much better now, it will happen again.
TYPES OF EXCHANGES – all exchanges do not provide the same services. Some only allow the conversion of national currencies into cryptocurrencies, other conversion among cryptocurrenies and other do both. We will only look into this last type of exchanges.
It is important to note that some exchanges are more adapted depending on the region or the national currency you would like to use. For instance, exchange volumes in Euros are more important on Kraken and Bitstamp than on other exchanges, which is good for liquidity and so better rates. These platforms allow SEPA transfers, which are fast and free transfers in Euro within the EU.
You will also need to choose the exchange in accordance with the cryptocurrencies that it proposes. If you want to buy bitcoins and altcoins, you need to be sure that they are available on the exchange that you choose.
TRANSFERS – Before opening an account with an exchange, double check what type of fund transfers are possible with this exchange. Here are the most widely used methods:
Wire transfer: this method is generally very expensive and very slow. Banks are usually applying in addition to the fees applied by the exchange. It is quite common to wait 3 days before your account on the exchange is credited.
SEPA Transfer: this method works as a wire transfer but it is free and faster. It only concerns Euro transfer within the EU. If you plan to use Euro, you must ensure that the platform supports SEPA transfers.
Bitcoin: in a second time you will be able to fund your account directly with bitcoin. Movements of bitcoins are usually free or cheaper than with cash. When you are doing your transfer, just bear in mind that bitcoin need 1h to confirm (i.e 6 blocks) so ensure that you are not doing the transfer in high volatility periods.
Depending on the exchange you will also be able to use EFT payment, ACH / SWIFT/ Paypal/, International Ripple Gateway Association (IRBA), TetherUSD, OKPAY. Note that the fees will fluctuate a lot depending on the method you choose.
VOLUMES: to determine the level of popularity of an exchange you can check the volume of trades realized on a daily basis on this exchange. Bitcoinchart (https://bitcoincharts.com/markets/) offers a classification of these exchanges in real time.
The volume of the trades is important because it will have a direct on the price you will pay for the cryptocurrencies you will buy. Indeed, when the volume of trades is high on a certain coin, it means that many people are selling and buying this coin at the same time, so the liquidity on this coin is high. It also means that if you want to buy the coins at a certain price it is likely that someone will sell them at this price. When there is no liquidity you might have to buy the coins at a higher price just because there are no sellers at your proposed price.
You need to understand this point if you are buying on an exchange because if no one wants to sell at your proposed price because too few peoples are selling a coin you might end-up buy the coin for a much higher price. This is called the bid/ask spread and this is why you need to go on an exchange with the most liquidity on the coin you want to buy/the national currency you are using.
FEES – as we have just seen, the buying or selling price can include a spread if you cannot find a buyer/seller to accept your price. To this spread, the following fees need to be taken into account:
Transaction fees: these are the fees collected by the exchanges. These fees are proportional to the size of your orders. The higher the order, the lower the fees.
Transfer fees: every time you add funds on your account your bank will collect a fee (except in case of SEPA transfer). When you withdraw your funds from the exchange to send them to you bank, the exchange will also collect a fee.
All these fees added together represent a consequent part of your buying/selling price, so it is important to be as cautious pas possible when transferring funds.
SECURITY – We strongly recommend touse all the security options proposed by the exchange, i.e a strong password really random (by using this website for instance https://strongpasswordgenerator.com/) as well the double authentication when available.
It is also very important to constantly transfer your coins from the exchange cold storage.
Finally, it is recommended to use an exchange that is approved by the financial authority of its country or region of registration.
There is an important amount of exchanges avaiable at the moment and reviewing them all is not realistic, that’s why I have decided to focus on the three I am using and which I beleive beleive are the most suitable in terms of liquidity, number of pairs of cryptocurrencies available, transfers methods and fees and security.
Since 2014, I am passionate about the technologies linked to the blockchain because this technology will revolutionize the organisation of our society. But this is in learning Solidity (the programming language developed by Ethereum and based on Javascript) that I truly understood the impact that will have Smart Contracts on our day to day life. After three years of writing on this subject and a book almost completed, I can only agree with those who say that this revolution will be as important the ‘internet’ revolution.
The blockchain has the potential to reinvent our organizations, commercial and governmental, but also of our society by allowing a decentralized distribution of competences and information. The goal of this blog is to share with everyone all the creations of this developing technology.
Blockchains Experts is addressed to every person who intends to better understand the technological, legal and economic aspects behind the “Decentralized Ledger Technology”. This is the reason why, we are reviewing in details the most recent innovations, the start-ups and the cryptocurrencies that we believe will constitute a significant improvement for this fast growing industry.
If you wish to invest in cryptocurrencies, please note that the aim of the website will not train you for “day trading”, but give you the tools you need to identify the actors who will make a long term difference in this industry as well as the means to obtain and retain their proposed tokens.
If you have questions or comments, please do not hesitate to contact me and I will be happy to reply.
Dès 2014, je me suis passionné pour les technologies liées à la blockchain qui vont de toute évidence révolutionner l’organisation de notre société. C’est en apprenant à coder Solidity (le language de programmation développé par Ethereum et largement inspiré de Javascript) que j’ai réellement pris la mesure de l’impact que vont avoir les Smart Contracts sur notre quotidien. Après trois ans à écrire sur le sujet et un livre bientôt complété, je ne peux qu’être d’accord avec ceux qui affirment que cette révolution sera aussi, si ce n’est plus, importante que la révolution internet.
La blockchain a le potentiel pour réinventer nos organisations, commerciales et gouvernementales, mais également sociétales en permettant une répartition décentralisée des compétences et de l’information. Le but de ce blog est de partager avec le plus grand nombre toutes les avancées de cette technologie naissante.
Blockchains Expert s’adresse donc à tous ceux qui souhaitent comprendre les aspects à la fois technologiques, mais aussi juridiques et économiques des « Technologies de Registres Décentralisés ». Dans cette optique, nous étudions en détail les dernières innovations, les start-ups et les Cryptomonnaies qui selon nous constituent une avancée significative pour cette industrie en pleine expansion.
Si vous souhaitez investir dans les cryptomonnaies, notez que l’objectif de ce blog n’est pas de former au « day trading », mais plutôt de vous donner les outils pour identifier les acteurs qui feront la différence dans cette industrie et les moyens pour acquérir et conserver leurs jetons.
Si vous avez des questions ou des suggestions, n’hésitez pas à me contacter et je serai ravi de vous répondre.
Everyone has heard about the bitcoin, but very few are able to understand how it works exactly. While frequently caricatured by the medias as a currency for terrorists and traffickers, the bitcoin remains at the origin of a revolution that will deeply tranform our society. This website will give you the tools to better understand and anticipate this revolution.
The Bitcoin
The bitcoin has been created in 2009 by Satoshi Nakamoto, an individual or group of individual which identity remains unknown to date.
It is the first cryptocurrencie ever created and is revolutionary because it allows instant and secure transfer of value on the internet. This is the reason why the bitcoin is usually called «cyber cash ».
The transfer of value system on the internet in its current state can be compare to the e-mail exchange system as it was at its beginning, when you could only send e-mails to persons that belonged to the same system. For instance, users of AOL could not send e-mails to users of GEnie or CompuServe, the ancestors of Gmail and Yahoo. This is the apparence of the SMTP protocol that has allowed users of different e-mails systems to send e-mails to each others.
Today, to make an international transfer of money, you need to use a bank which systems are not even connected. The information are transmitted using the internet network, but the bank’s ledgers are independant and need to be updated for each transfer. Sometime these systems need to be updated manually and this is the reason why these transfers are so expensive and time consuming.
The bitcoin is above all a protocol, similar to SMTP, which connects any person that has an access to the internet and make it possible to exchange any amount instantly, with a person based on the other side of the planet, in a secured and anonymous manner. The only condition is to obtain a portfolio that will grant you access to the bitcoin network and the ability to buy or sell bitcoins.
If the bitcoin protocol has never been hacked since its creation, it is not the case of the exchanges on which you can buy/sell bitcoin and of the portfolios on which you store them. Hackers have been exploiting with success the lack of security of these exchanges and portfolios many times in the past. That’s why it is extremely important that you take any possible measure to protect your bitcoins and crypto-currencies. If you want to know more about these process you can read the following posts : « How to buy your bitcoins, a complete guide » and « The best way to keep your bitcoins and cryptocurrencies safe ».
THE BLOCKCHAIN
But the technology that undermine the bitcoin, the blockchain, will have a much deeper impact on our organisations, than only facilitating international monetary transfers.
The blockchain is a data base of a new kind, a ledger on which are registered all the transactions created between the members of a same network. The main difference with the database we currently know lies on the fact that the blockchain is decentralised and updated by the members of the network.
For instance, a bank in its basic sense is also a ledger on which are recorded the transactions (expenses, credit..) made by the members of the banking network. The clients have initially granted the banks the fonction to update their ledger on their behalf and treated them as a trusted intermediary. Today, the network plays the role of this trusted intermediary. The creators of the bitcoin did find a (cryptographically) secured way to update the ledger of the network without any intermediary. The trust can now be transferred from central organisations such as banks, governments, but also corporations like UBER or Amazon, to users.
Today if you want to sell a bike on the internet you go on a platform like eBay and become a member, by revealing all your personal and banking information, so that you can post your ad. With the blockchain there is no platform, only a software that you will upload and which will give you access to the network on which you will be able to freely post your ad. This is exactly how works OpenBazaar which connects person who want to sell or buy on the internet.
Hope this brief introduction gives you a better idea of the potential of such technology on a society as centralised as ours and in a period where data organisation has never been so important.
Il semble important de commencer par préciser que le mot “Trousseau” pourrait être plus adapté que “portefeuille” dans la mesure où les portefeuilles bitcoin ne stockent aucun bitcoin, seulement les clés publiques et privées qui permettent de les transférer. Un portefeuille bitcoin est un logiciel qui va vous donner accès au réseau bitcoin et gérer pour vous les opérations l’achat et de vente. Il s’agit donc de votre premier contacte avec le réseau bitcoin et génrallement la première étape lorsque vous souhaitez acquérir des bitcoins ou autres crypto-monnaies.
Il est donc essentiel de comprendre à quoi sert un un portefeuille bitcoin avant de se lancer. D’autre part, tous les portefeuilles proposés sont différents, il convient donc d’identifier celui qui vous correspondera le mieux.
CLE PRIVEE, CLE PUBLIQUE
Si on compare le paiement avec des bitcoins au paiement par carte bancaire dans un magasin, la clé publique correspond à votre numéro de carte bancaire, celui qui vous identifie et que vous pouvez transmettre sans trop de risques, et la clé privée correspond à votre code secret, qui vous permet de valider le paiement et que vous ne devez surtout pas divulguer.
Concrètement, le terme de portefeuille bitcoin fait référence à la fois au dossier qui contient vos clé privées, mais aussi aux programmes qui génèrent des clés publiques. L’objectif est de créer des transactions à partir de vos clés privées et publiques, un peu comme votre banquier vous attribue un numéro de carte bancaire et un code secret.
Comme on peut l’imaginer, le but du portefeuille bitcoin est de conserver des bitcoins ou Satoshi (1 satoahi = 0.00000001 bitcoins), mais aussi d’en permettre la dépense. Pour ce faire, le portefeuille propose un programme permettant à son propriétaire de distribuer des clés publiques (pour recevoir les bitcoins) et un programme de signature des transactions à l’aide de clés privées (pour dépenser les bitcoins).
Le portefeuille bitcoin doit ensuite être en mesure de communiquer ces informations au réseau bitcoin et dispose donc d’un troisième programme de mise en relation avec le réseau. Les deux premiers programmes ne sont pas nécessairement directement liés au dernier. Autrement dit, il est possible de générer des clés publiques et signer des transactions indirectement, sans être connecté au réseau bitcoin, et de les transmettre dans un deuxième temps. Il existe de nombreuses combinaisons de ces transactions.
PORTEFEUILLE BITCOIN SUR INTERNET (“HOT STORAGE”)
Les plus courants sont les portefeuilles bitcoin sur internet. Ce sont des applications basées sur internet et pouvant être téléchargées sur votre smartphone et ordinateur. Cela permet d’effectuer des petits paiements de la vie courante au moyen de QR codes. Le QR code est juste une manière de coder votre clé publique pour pouvoir la scanner depuis votre smartphone. Si vous ne savez pas quoi faire de vos bitcoins n’hésitez pas à utiliser mon QR code pour vous en débarrasser :
Les smartphone sont considérés comme étant moins sécurisés que les portefeuilles localisés sur un ordinateur portable, il est donc recommandé de ne pas conserver tous ses bitcoins dans son portefeuille mobile, mais plutôt dans un logiciel téléchargé localement sur votre ordinateur et encore mieux en “Cold storage” (voir ci-dessous).
Avec ce type de portefeuille, vos clés privées et publiques sont stockées sur le site d’un prestataire de service. En d’autres termes, les trois programmes que nous avons évoqués plus haut sont concentrés sur une même plateforme entre les mains d’un même prestataire.
Le principal avantage est que vous pouvez accéder à votre portefeuille depuis n’importe où dans le monde, mais en échange vous n’êtes plus maître à 100% de vos clés. Vous confiez en effet la responsabilité de vos clés à une tierce personne.
PORTEFEUILLES TELECHARGE EN LOCAL
Une façon plus sécurisée de conserver vos crypto-monnaies consiste à télécharger un portefeuille directement sur votre ordinateur. Vous devenez donc maître de vos clés privées et êtes beaucoup mieux protégé contre les attaques, à condition évidemment que votre ordinateur ne contienne pas de virus tel que des spyware programmés pour récolter vos clés.
L’idéal est donc d’aller encore plus loin et de sauvegarder vos clés privées hos d’internet sur des clés USB sécurisées, également appelées « portefeuilles physiques » (ou “Cold Storage”).
Ledger est une start-up française qui propose un portefeuille que vous pouvez téléchargez sur votre ordinateur ou smartphone, mais dont les données sont stockées sur une clé que vous insérez dans le port USB de votre ordinateur. Toutes les informations relatives à vos bitcoins ne sont donc pas en contact avec internet. Les modèles proposés par Ledger (à l’exception de Ledger Nano) permettent maintenant de stocker non seulement vos bitcoins, mais également les principaux altcoins: Ether, XRP, Dash, litecoin, Dogecoin, Zcash.
D’autres marques telles que Keepey ou Trazor Wallet sont également très efficaces.
Il est possible voir recommandé d’utiliser les deux types de stockage de vos bitcoins, un peu comme vous le feriez avec votre compte courant et votre compte épargne. Vous pouvez en effet conserver uniquement les bitcoins/satoshi dont vous avez besoin sur votre hot storage (portefeuille en ligne) et transférer régulièrement le surplus sur votre cold storage.
Un autre moyen de ne pas exposer sa clé privée à internet et d’utiliser un portefeuille HD.
PORTEFEUILLE DETERMINSTE HIERATCHIQUE (“Hierarchical Deterministic wallet” ou “HD wallet”)
Malgré son qualificatif barbare, le portefeuille hiérarchique est à ce jour façon la plus efficace pour protéger vos bitoins (avec les portefeuilles en cold storage). C’est un peut technique, mais concrètement, un portefeuille HD contient une graine initiale (“seed”) à partir de laquelle il sera possible de créer de nombreuses clés toutes dérivantes les unes des autres et organisées en arbres de la façon suivante:
Ce procédé présente l’énorme avantage de pouvoir créer un nombre presque illimité de clés en partant uniquement de la graine initiale, le tout en étant beaucoup plus sécurisé puisqu’il suffit maintenant de conserver la graine initiale en sécurité (en cold storage par exemple) pour pouvoir recréer, transférer ou importer le portefeuille entier.
Le schema suivant devrait vous permettre de mieux comprendre comment le portefeuille déterministe fonctionne en pratique.
1 – Une graine initiale est un chiffre créé (de 128, 156, 512 bits) à partir d’un générateur de nombre pseudo-aléatoire et soumis à hachage (SHA 512) dont est déduits la clé privée principale et le code de chaine principal. Ce code est créé en vue d’ajouter des données aléatoires pour qu’une chaine secondaire ne soit pas en mesure de retrouver les clés qui lui sont supérieures ou inferieures.
2 – La clé publique principale est déduite de la clé privée principale. Comme vous pouvez le constater la clé publique (principale puis secondaire) et le code de chaine (principal puis secondaire), dont le duo est générallement appelé une “clé étendue” (« extended key »), suffisent pour créer des clés publiques inferieures. Ce procédé est particulièrement utile pour les sites de e-commerce qui reçoivent des payements en bitcoin/satoshi, puisqu’une clé publique sera créée pour chaque transaction à partir de la clé étendue sans pour autant avoir à gérer les clés privées correspondantes.
NOS CONSEILS
Crypter votre portefeuille: Il est important d’utiliser un mot de passe suffisamment fort. Choisir un bon mot de passe est une solution nécessaire, mais pas suffisante, qui devra être cumulée avec d’autres moyens de protection tel que ceux proposés ci-dessous.
Utilisez tous les moyens de protections proposes par les portefeuille: aujourd’hui presque tous les portefeuilles disponibles proposent une option de double authentification. Il s’agit en fait d’une protection supplémentaire qui consiste à envoyer sur votre téléphone portable un message incluant un code que vous devez inclure sur la page d’accueil du portefeuille pour pouvoir y accéder.
Gardez le control de vos clés prives: il est important de ne pas confier à un portefeuille le soin de gérer vos clés privées parce que cela revient àleur confier la sécurité de vos bitcoins. Il est donc recommandé de n’utiliser que des portefeuilles avec lesquels vous conserverez la main mise sur vos clés privées et d’en conserver une majeure partie en “cold storage”.
Ne pas réutiliser les même adresses: pour des raisons de sécurité, il est conseille d’utiliser une nouvelle adresse pour chaque nouvelle transactions. Nombreux sont les portefeuilles qui aujourd’hui permette de créer une adresse par transaction (portefeuilleHD)
Il existe de nombreux portefeuilles disponible actuellement disponible. Nous vous proposons un tableau comparatif des échanges que nous considérons les meilleurs:
Tout le monde a entendu parler du bitcoin mais rare sont ceux qui save comment il fonctionne vraiment. Souvent caricaturé par les medias comme une monnaie utilisée par les terroristes et les trafiquants, le bitcoin est pourtant à l’origine d’une veritable revolution qui va changer notre société en profondeur. Ce site vous propose de mieux comprendre cette revolution pour l’anticiper et vous y préparer.
LE BITCOIN
Le bitcoin a été créé en 2009 par une personne ou un groupe de personnes connu sous le nom de Satoshi Nakamoto et dont l’identité exacte n’a jamais été révélée.
Le bitcoin est révolutionnaire parce qu’il permet de transférer de la valeur sur internet de manière sécurisée et anonyme. C’est la raison pour laquelle le bitcoin est généralement appelé « espèces numériques ».
Actuelement le transfert de valeur sur internet peut être comparé aux débuts d’internet lorsque vous ne pouviez envoyer un e-mail qu’aux personnes appartenant au même système d’échange d’e-mails. Ainsi les utilisateurs d’AOL, ne pouvaient pas envoyer d’e-mails aux utilisateurs de GEnie et CompuServe, les ancêtres de Yahoo et Gmail. L’apparition du protocol SMTP a permis de relier toutes ces boîtes mails et d’envoyer des e-mails à n’importe qui.
Aujourd’hui pour effectuer un transfer international d’argent, vous devez passez par des banques dont les systèmes internes fonctionnent séparément les uns des autres. Les informations sont transmises en utilisant le réseau internet, mais leurs registres doivent en permanence être mis à jour et parfois encore manuellement ce qui explique la lenteur et le coût élevé de ces transactions.
Bitcoin est le protocol, comparable à SMTP, qui met en relation chaque personne ayant accès à internet et lui permet d’échanger de la valeur instantanément, à l’autre bout de la planète, de manière sécurisé et anonyme. il suffit pour cela d’obtenir un portefeuille et se procurer des bitcoins.
Si le protocole Bitcoin est en lui meme parfaitement sécurisé puisqu’il n’a jamais été violé depuis sa creation, il n’en va pas de même des échanges qui permettent d’obtenir ces bitcoins et des portefeuilles qui permettent de les conserver.
Ce sont ces derniers dont les failles de sécurité sont generallement exploitées par des hackers qui sont déjà parvenu évoler un nombre important de bitcoins par le passé. Avant de procéder à votre premier achat de bitcoin nous vous conseillons vivement de suivre les procédures simples décrites dans les deux articles “Portefeuille Bitcoin: le guide complet pour conserver vos cryptomonnaies en toute sécurité” et “3 moyens très simples pour aquérir vos bitcoins et cryptomonnaies”.
LA BLOCKCHAIN
Mais la technologie qui permet le bitcoin de fonctionner, la blockchain, va avoir des répercutions beaucoup plus profondes sur notre société.
La blockchain est une base de donnée ou plus précisément un registre sur lequelle sont enregistrées les transactions réalisée entre les membres d’un réseau. La grande différence avec les base de données actuelles réside dans le fait que la blockchain est décentralisée et que ce sont les membres du réseau qui la mettent à jours.
Une banque par exemple est également un registre sur lequel sont enregistrés les transactions (dépenses, transferts…) de ses clients. Les clients ont initialement nommés leur banque pour mettre à jour ce registre et donc servir d’intermédiaire de confiance. Aujourd’hui, c’est le réseau qui joue ce rôle d’intermédiaire de confiance. Les créateurs du bitcoin ont en effet trouvé un moyen sécurisé (par des procédés cryptographiques) de mettre à jour le registre du réseau sans intermédiaires. Grâce à cette technologie, la confiance peut donc être transférée d’organismes centralisateurs tels que des banques ou des gouvernements, mais aussi des plateformes telles qu’Amazon, eBay ou UBER, vers les utilisateurs du réseau.
Concrètement, aujourd’hui si vous souhaitez vendre un vélo sur internet, vous allez sur Leboncoin et vous devenez membre en révélant toutes vos informations personnelles et bancaire pour pouvoir déposer une annonce. Avec la blockchain, il n’y a plus de plateforme, vous téléchargez un logiciel que vous installez sur votre ordinateur et qui vous donne accès au réseau sur lequel vous allez pouvoir librement poster vos annonces. C’est exactement comme cela que fonctionne OpenBazaar qui met en relation des personnes souhaitant acheter ou vendre des objets sur internet.
Peut être commencez vous à voir l’immense potentiel que peut offrir les Technologies de Registre Décentralisés (ou « TRD » qui recouvre toutes les technologies liées à la blockchain) dans un monde aussi centralisé que le notre et en pleine explosion de nombre des données à organiser.